Les ponts thermiques

Depuis la réglementation thermique RT2000, des changements radicaux sont intervenus dans la manière de traiter les bâtis. Des évolutions liées aux nouvelles technologies l'ont également améliorée, car la réglementation est très dure sur certains points, notamment sur les ponts thermiques et la perméabilité des bâtiments. La moitié environ des planchers, avec sous-sol, terre-plein ou vide sanitaire, sont composés de chapes flottantes. Cette émergence s'explique par les exigences règlementaires. Les anciennes mises en oeuvre, qui consistent à appliquer directement les revêtements de sol sur la dalle béton, ne permettent pas de traiter de façon performante le pont thermique en nez de dalle. D'où l'ajout d'une chape flottante sur l'isolant, avec un avantage certain : ce procédé permet de limiter les ponts thermiques et d'étendre l'usage de planchers chauffants comme le plancher rayonnant électrique (PRE), par exemple.

Dans la maison individuelle, le niveau d'isolation est aujourd'hui très élevé et il semble difficile d'accomplir encore des progrès notables. C'est dans les équipements ou sur des points particuliers comme les ponts thermiques que se produisent les améliorations. Cette compensation bâti/système est bien sûr propre à l'énergie utilisée. Les performances moyennes, toutes énergies confondues, constatées par l'étude révèlent un C moyen de - 8 % par rapport au C réf. correspondant aux performances moyennes des émetteurs électriques accrochés ou du gaz, mais nettement inférieur à la PAC, dont le C est de - 20 % par rapport au C réf. En général, les CMI travaillaient dans un objectif de C réf. - 5 %.

rupteurs de ponts thermiques

Equiper une résidence de rupteurs de ponts thermiques lui confère une meilleure isolation. Installés en abouts de dalles et en liaisons avec les balcons, rupteurs de ponts thermiques en abouts de dalles permettent de maintenir une isolation intérieure tout en supprimant les ponts thermiques au droit des planchers. Cela évite tout risque de condensation, de moisissure ou encore de fendillement. De plus, l'augmentation de la performance thermique du bâtiment induit une réduction des consommations de chauffage.