La performance thermique d’une menuiserie s’exprime en Uw (Ud pour les portes d’entrée) qui caractérise le coefficient thermique de la menuiserie complète. Le Ug concerne quant à lui le coefficient thermique du vitrage seul.
Plus le coefficient d’isolation thermique est bas, meilleure est la performance de la menuiserie.
Actuellement, le seuil maximal fixé par la réglementation thermique est de :
- 2,6 W/(m².K) pour les menuiseries coulissantes en bois, pvc et aluminium.
- 2,3 W/(m².K) pour les menuiseries à frappe en bois, pvc et aluminium.
- 2 W/(m².K) pour les vitrages.
La RT 2000 et la RT 2005 ont capitalisé les meilleures approches constructives, mais la majorité des maisons neuves demeurent "traditionnelles", réalisées en maçonnerie et isolées par l'intérieur. Les maisons modernes ont un bâti de meilleure qualité, une isolation thermique plus performante.
On note une utilisation majeure des plastiques alvéolaires, de préférence aux laines minérales pour l'isolation thermique par l'intérieur des murs. Le polystyrène expansé (PSE) tire son épingle du jeu avec environ la moitié des applications sur le territoire, la laine de verre le tiers et de 5 à 10 % pour la laine de roche. Le PSE avec une conductivité thermique de 0,038 mK/W domine largement la famille des plastiques alvéolaires en isolation par l'intérieur des murs, mais le PSE avec une conductivité thermique de 0,032 mK/W est en hausse. De même que le polystyrène extrudé (XPS) et le le polyuréthanne (PUR), particulièrement performant en termes d'isolation sous chape.
La proportion laine minérale/plastique alvéolaire s'inverse en toitures. Le plastique alvéolaire détient une faible part de ce marché. Les techniques utilisant ce matériau en isolation de toiture sont encore peu présentes dans l'habitat neuf. La laine minérale déroulée et la laine minérale soufflée se taillent la part du faîtage. Face à un aménagement de plus en plus fréquent des combles, la laine soufflée perd des parts de marché.